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Martial Debriffe/Philippe Lemaire - 28 août 2015

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Art et Culture Montargis reçoit Philippe Lemaire, ancien présentateur et grand reporter de télévision (Fr3 Rhônes Alpes). Il nous présente ses ouvrages dont "L’enfant des silences", "La mélancolie du renard" et "L’oiseau de passage".

Martial Debriffe, historien et écrivain, est également invité. Il nous présente son roman "La rivière du pardon"

L’enfant des silences, éditions Calmann-Levy

"Charles considérait ses mélanges de plantes et d’épices, du curcuma, de la cardamome, de la vanille, du poivre et que sais-je encore, qu’il faisait macérer au moins trois mois dans l’alcool avant de les faire vieillir avec du vin de Savoie dans des foudres en chêne, certes comme un moyen de gagner sa vie mais surtout comme une oeuvre d’art. Son oeuvre à lui. »

En Savoie dans les années trente, Charles, le patriarche, s’inquiète pour la pérennité de la fabrique familiale de vermouth. À son grand dam, c’est une petite fille, Camille, qui naît, dans des circonstances troublantes, du mariage de son fils unique avec une jeune femme venue d’Indochine sans autre bagage qu’un piano rouge. Dans la grande maison de famille, entre des parents distants, une grand-mère effacée et tante Jill, cynique et fantasque, Camille grandit sous l’oeil de ce grand-père qui voit en elle un mauvais tour du destin. Pourtant, n’est-ce pas elle que l’on a dupée ? À vingt ans, alors qu’il est temps de vivre, Camille veut savoir. Elle demande à celui qui seul peut encore répondre : de quelle trahison porte-t-elle le nom ?

La mélancolie du renard, éditions Calmann-Levy

Dans la France de la Libération, une femme est traquée par des inconnus.

1946, en Ardèche. Le docteur Jean-Baptiste Gandois, qui exerce depuis plusieurs années en Polynésie française, est revenu en France, à Largentière, en Ardèche, pour décider de ce qu’il fera de la maison dont il a hérité à la mort de sa mère. Peu de temps après son arrivée, Gandois recueille et héberge Clara, une jeune femme désemparée qui semble menacée par un invisible danger. Une liaison se noue, interrompue presque aussitôt par la disparition mystérieuse de Clara. Désespéré, Gandois décide de rester à Largentière. Il s’installe comme médecin et met à profit ses tournées dans la région, sinistrée par la faillite de l’industrie de la soie ardéchoise, pour essayer de retrouver la trace de la jeune femme. Jusqu’au jour où il entend parler d’un terrible règlement de compte dont la victime ressemble étrangement à Clara…

L’oiseau de passage, éditions Calmann-Levy

Années trente, dans la Dombes.

Du jour au lendemain, Isabelle a quitté son mari, Maxence, propriétaires de fermes et d’étangs. Nul ne sait ce qui s’est passé, leur fille Jeanne pas plus que les autres, à qui l’on répète que sa mère est partie pour l’Australie. Maxence s’enferme dans la solitude de la maison familiale prisonnière de son damier de terre et d’eau, et envoie l’enfant en pension. Jeanne grandira, livrée à elle-même. Elle traversera la nuit de l’Occupation puis se laissera emporter par le tourbillon de la Libération qui la conduira à Nice. Au gré d’amitiés indéfectibles et de ses rêves d’amour déçus, elle reviendra sans cesse à ce père muré dans son secret. Il appartiendra à son fils Jacques de remonter le fil d’Ariane de cet amour fou qui unissait son grand-père à Isabelle.

La rivière du pardon, éditions Calmann-Lévy

Les jumeaux Constantin et Hyppolyte Schuster travaillent à l’usine De Dietrich, en Alsace, tout en poursuivant l’exploitation de la ferme familiale et d’un élevage de chevaux qu’ils ont hérités au décès de leurs parents. Mais la guerre de 1914 se profile et Constantin, qui ne veut pas combattre contre la France, choisit de déserter. Grâce à l’intervention de son patron, il est embauché chez Louis Renault, à Paris, laissant son frère seul et désespéré. Ce départ est un arrachement pour Hyppolyte qui tente de mettre fin à ses jours. Son grand-père l’accueille et lui apprend le métier de sourcier. Hyppolyte se reconstruit peu à peu et finit par rencontrer l’amour avec Madeleine, une femme du village voisin dont le mari, un homme violent, est parti au front. Constantin, lui, a coupé tout lien avec l’Alsace et mène une existence légère, multipliant les conquêtes féminines et les sorties dans les lieux à la mode de la capitale. Surtout, il se révèle un excellent chanteur et parfait sa voix grâce aux cours de chant que lui donne Jeanne Hatto, une cantatrice renommée qui devient sa maîtresse. Louis Renault propose au jeune homme de partir en tournée dans toute la France pour remonter le moral des troupes. Le succès est immédiat. La paix revenue, le chanteur retrouve enfin son frère à l’occasion d’un concert à Strasbourg. Mais la rencontre est douloureuse. Hyppolyte ne reconnaît plus son jumeau que le succès a perverti. Pourquoi s’intéresse-t-il soudain à la maison de leurs parents et insiste-t-il pour la vendre ? Ce retour au pays est-il intéressé ? Prévoyant, le grand-père a légué tous ses biens à Hyppolyte afin de lui assurer un avenir confortable. Mais la jalousie, sournoise, va faire son oeuvre. Dès lors, le drame est inévitable.